De nombreux défis en architecture de l’information et en UX design attendent les entreprises européennes. En effet, elles sont encore rares celles prenant le tournant du développement de ces nouveaux process dans la conception du digital.
Des géants tels que Apple, Google, Facebook ont bien compris l’importance de sites sobres, organisés, facilitant la recherche, la communication, et nous portent à une réflexion sur des pratiques européennes encore un peu à la traine dans ce domaine.
Il s’agit de mesurer l’importance et les avantages économiques que représente une bonne architecture de l’information centrée sur l’expérience utilisateur pouvant apporter gain de temps, pertinence, plaisir d’utilisation, et en conséquence gain d’efficacité, rendement, ROI et économies.
Plus l’utilisateur sera heureux, plus le business y gagnera.
Pour parler de site conçu sur l’expérience, on peut se référer, en entre autres, au livre de Jesse Jame Garret « The Elements of User Experience: User-Centered Design for the Web and Beyond », voir l’article à ce sujet.
En ajoutant des fonctionnalités compliquées on prend le risque de perdre l’utilisateur. Un site doit être simple d’utilisation (ce qui ne veut pas dire sans fonctionnalités ou interactivité).
Garrett spécifie 5 niveaux ou étapes dans l’élaboration, allant du plus abstrait au plus concret :
La stratégie : les objectifs du site, les cibles et leurs besoins
Le cadrage : les fonctionnalités, les spécificités
La structure : moins visible, sont les parcours possibles, les interactions
L’ossature : l’organisation des éléments
La surface : ce qui est accessible, les contenus, images, textes… le design
Garrett subdivise ce processus en deux parties complémentaires :
- l’utilisation faite du site
- les données, ce que l’on peut y trouver.
L’architecte de l’information est là pour organiser, classifier, prioriser, labeliser et au final simplifier.
Tout l’enjeu sera de produire des solutions correspondant le mieux aux utilisateurs et aux objectifs du projet.